LA POSE DU CARRELAGE AU SOL, PREMIER PAS !!

 

La pose du carrelage peut s’effectuer de manière différente selon le type de support choisi pour les carreaux. La pose scellée, c’est-à-dire en dessus d’une couche de ciment, eau et sable, est recommandée au cas où le sol présente des irrégularités ou des déformations, la fonction de la chape étant justement celle de régler ce genre de problèmes.
Au contraire, la pose collée prévoit que le carrelage soit collé directement au sol ou sur un ancien carrelage préexistant, ce qui implique la nécessité de travailler sur une superficie à la planéité parfaite. Pour ce faire, les irrégularité du sol doivent être ragréées au fur et à mesure afin d’obtenir un support parfaitement horizontal et propre. L’opération de ragréage se fait par le biais d’un mélange d’eau et ciment qui, une fois renversé au sol, le remet à niveau grâce à ses propriétés lissantes naturelles. Bien sûr cette procédure n’est possible que dans le cas d’un support dur et non friable, bien que d’autres types de sol puissent être ragréés suite à un traitement adéquat.
Il existe aussi une troisième technique de pose dite clipsée, qui intervient lors de la pose d’un carrelage qui n’est pas destiné à durer dans le temps. Il s’agit d’une pratique récente, mais qui est déjà en train d’avoir beaucoup de succès auprès des consommateurs. Le carrelage clipsable peut être aisément posé et ne requiert aucune compétence spécifique, l’encastrement des carreaux suivants grosso modo le principe d’un puzzle. Ce type de carrelage, dont le prix reste quand même plutôt onéreux, présente de remarquables avantages esthétiques, puisque les joints peuvent être éliminés et les carreaux peuvent être déposés à tout moment pour être remplacées par des nouveaux. En plus, la substitution d’un carreau abîmé est extrêmement facile. Par contre, le carrelage clipsé ne se colle pas parfaitement au support sur lequel il est posé, ce qui réduit nettement sa solidité et sa résistance aux chocs. Quant à sa tenue à long terme, rappelons qu’il s’agit d’un produit dont la valeur ajoutée est celle de l’interchangeabilité, au détriment de la durabilité.

La préparation du support

La pose du carrelage ne peut s’effectuer que sur un support parfaitement plat, sec et sain. Il faut donc veiller à ce que la surface de travail soit solide, qu’elle ne présente pas d’imperfections ni de taches de moisissures ou d’humidité. Si le sol a déjà subi un ragréage, il est nécessaire d’attendre que le délai de séchage soit passé. Un bon nettoyage est la dernière étape de cette phase préparatoire.
Il est également possible de prévoir une couche isolante à positionner entre la chape de support et le carrelage même. Le dispositif d'isolation est à choisir en fonction du support retenu, le marché proposant plusieurs produits qui répondent aux besoins les plus variés. On peut réaliser une isolation uniquement thermique, aussi bien qu’une isolation acoustique. En plus, les produits d’isolation sont vendus dans des conditionnements différents (rouleaux) en fonction de la dimension de la surface à couvrir. Les matériaux disponibles vont du liège, à la mousse polyéthylène, au polyester ou d’autres fibres synthétiques, et ils peuvent être couplés à des produits de ragréage. L’épaisseur des couches d’isolation est généralement de 10/12 mm environ.

La détermination du sens de pose

Il est important de déterminer le sens de pose du carrelage avant de commencer la pose effective de ce dernier. Le sens de pose dépend principalement du résultat esthétique que l’on souhaite obtenir, ainsi que de l’impression d’espace que l’on cherche à donner aux pièces les plus petites. Un autre élément qui joue énormément sur le choix du sens de pose est la taille des carreaux. En effet, la pose droite est recommandée pour les carreaux grand format. En alternative, le carrelage peut être posé en diagonal, en damier, en alternant deux ou plusieurs couleurs, ou en chevron pour obtenir un motif en forme de V avec des carreaux rectangulaires. Pour les carreaux comportant un dessin en tant que motif décoratif, on peut opter pour une pose tapis, permettant de dessiner une frise tout autour de la pièce, alors que pour les extérieurs on a une tendance à préférer la pose à rupture de joints (ou à joints contrariés).
Il faut dans tous les cas estimer, au moins de façon approximative, le nombre de carreaux nécessaires pour carreler la pièce. La surface doit être soigneusement mesurée, ensuite il convient de tracer un plan schématique de la disposition des carreaux, suivi d’une pose à blanc, c’est-à-dire sans fixer les carreaux au sol, afin d’en déterminer avec exactitude la disposition et vérifier la faisabilité du plan établi préalablement. Cette simulation permet aussi d’apporter des changements au projet initial, le cas échéant. Rappelons que la finalité d’un bon carrelage est celle de cacher les éventuelles imperfections de la pièce, en faisant en sorte que le regard n’en soit pas attiré. Il convient aussi, lors de la pose à blanc, de tracer des guides au sol qui seront très utiles lors de la pose définitive.

La pose au sol

Une fois définis les critères de pose et déterminé le point de départ (le centre de la pièce ou le côté opposé à celui d’entrée), on peut procéder à la distribution de la colle sur le plan à carreler. Cette opération requiert beaucoup d’attention du point de vue des temps de travail, puisque la colle risque de sécher trop rapidement, en empêchant les carreaux de se fixer au support. Il est préférable de ne poser qu’un mètre carré de colle à la fois, de sorte à y poser assez rapidement les carreaux. La colle en excès doit être éliminée au fur et à mesure à l’aide d’une éponge, afin d’assurer l’étanchéité des joints.
Pour poser des carreaux grand format supérieur à 30x30, la technique du double collage est conseillée pour qu’ils puissent adhérer parfaitement au sol. La colle doit donc être aussi appliquée au dos du carreau, avant de fixer ce dernier au support. Pour que la distance entre un carreau et l’autre soit régulière, on peut utiliser des croisillons, à condition de songer à les retirer avant que la colle soit sèche ! Si la disposition des carreaux a été bien conçue, les coupes ne seront nécessaires que le long des cloisons de la pièce, voire uniquement pour la dernière rangée de carreaux. Les joints ne seront pas réalisés dans un premier temps, histoire de permettre le séchage complet du matériel (le temps d’attente est d’environ 24h) avant de pouvoir marcher sur le nouveau carrelage.


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